Rapport Philip : un rapport à côté de la plaque ?
Alors que monsieur Christian Philip, Professeur à l’université Jean-Moulin (Lyon III), à récemment remit son rapport « Quels nouveaux partenariats à construire entre Universités et les Grandes Ecoles » à Valérie Pécresse, l'AFNEUS et la FAGE s'interrogent sur les conclusions de ce dernier. En effet, si l'AFNEUS et la FAGE se réjouissent de certaines pistes envisagées qui vont dans le bon sens, de nombreuses positions et propositions formulées par les deux organisations étudiantes lors de leur audition en juillet dernier n’ont pas été retenues.
Alors que le repositionnement des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) au sein des Universités, la mise en place d'un programme d'information et d'orientation commun aux Universités et Grandes Ecoles, permettant de gagner en lisibilité pour les lycéens et étudiants ou l'attention toute particulière portée à intégrer dans ces réflexions les Universités d'Outre-mer sont des propositions intéressantes, l’AFNEUS et la FAGE réaffirment leur volonté de voir - à terme - l'Université replacée au centre du système d'enseignement supérieur français, afin de garantir une visibilité accrue à l'International et permettre le rayonnement de la France dans ce domaine. De même, l’AFNEUS et la FAGE insistent sur la nécessité de mettre en place un diplôme unique à chaque niveau de sortie (bac+2, licence, master et doctorat).
De plus, les deux organisations étudiantes déplorent un rapport qui s'attarde trop sur la forme que pourrait prendre le partenariat Universités - Grandes Ecoles en délaissant totalement le volet pédagogique et des réflexions sur la mutualisation des enseignements ou encore les questions de vie étudiante. Un trop grand nombre de points restent en suspens et sont renvoyés à des réflexions à envisager, notamment la question des doctorats.
Enfin, l’AFNEUS et la FAGE notent que les IUT et BTS sont les grands oubliés de ce rapport. Aucune proposition concrète concernant ces formations n’a été faite. La lettre de mission de la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, insistait pourtant clairement sur l'importance de réflexions à mener autour de ces formations.
En conclusion, l'AFNEUS et la FAGE estiment que la chance de pouvoir redessiner à long terme le paysage de l’enseignement supérieur français n’a pas été saisie. Les recommandations du rapport Philip restent trop floues sur de nombreuses questions, n’abordent pas le fonds des relations entre Universités et Grandes Ecoles et ne répondent pas aux questions initiales.
Alors que le repositionnement des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE) au sein des Universités, la mise en place d'un programme d'information et d'orientation commun aux Universités et Grandes Ecoles, permettant de gagner en lisibilité pour les lycéens et étudiants ou l'attention toute particulière portée à intégrer dans ces réflexions les Universités d'Outre-mer sont des propositions intéressantes, l’AFNEUS et la FAGE réaffirment leur volonté de voir - à terme - l'Université replacée au centre du système d'enseignement supérieur français, afin de garantir une visibilité accrue à l'International et permettre le rayonnement de la France dans ce domaine. De même, l’AFNEUS et la FAGE insistent sur la nécessité de mettre en place un diplôme unique à chaque niveau de sortie (bac+2, licence, master et doctorat).
De plus, les deux organisations étudiantes déplorent un rapport qui s'attarde trop sur la forme que pourrait prendre le partenariat Universités - Grandes Ecoles en délaissant totalement le volet pédagogique et des réflexions sur la mutualisation des enseignements ou encore les questions de vie étudiante. Un trop grand nombre de points restent en suspens et sont renvoyés à des réflexions à envisager, notamment la question des doctorats.
Enfin, l’AFNEUS et la FAGE notent que les IUT et BTS sont les grands oubliés de ce rapport. Aucune proposition concrète concernant ces formations n’a été faite. La lettre de mission de la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, insistait pourtant clairement sur l'importance de réflexions à mener autour de ces formations.
En conclusion, l'AFNEUS et la FAGE estiment que la chance de pouvoir redessiner à long terme le paysage de l’enseignement supérieur français n’a pas été saisie. Les recommandations du rapport Philip restent trop floues sur de nombreuses questions, n’abordent pas le fonds des relations entre Universités et Grandes Ecoles et ne répondent pas aux questions initiales.